TYPE : Peinture
DIMENSIONS : 2,15x5,65 m
LIEU : Faculté de médecine
Né en 1920 à Paris, frère de Michel Debré, Olivier Debré d’abord figuratif à travers des techniques comme l’encre de chine et la gouache, s’oriente avec des artistes comme Hans Hartung, Pierre Soulages, Serge Poliakoff et Nicolas de Staël, vers l’abstraction.
Entre 1943 et 1960 l’artiste traverse une période dite « d’abstraction subjective » pour dès 1960 trouver son originalité dans « L’abstraction fervente » dont fait partie l’oeuvre de la Faculté de médecine et qui symbolise pour l’artiste l’émotion suscitée par la contemplation d’un paysage, paysages abstraits exprimés alors dans des grandes toiles saturées de couleurs. C’est à l’occasion de ces formats monumentaux, que les Musées nationaux, à partir des années soixante-dix, s’intéressent à la peinture de Olivier Debré.
Entre 1980 et 1990, le peintre bénéficie de nombreuses commandes publiques comme le rideau de scène de la Comédie française en 1987 ou six vitraux pour l’Eglise Notre-Dame de Lugagnac dans le Quercynois. Mais c’est à travers la dation Debré au Musée national d’art moderne, qu’il est possible de découvrir l’oeuvre dans son ensemble, oeuvre dense dont parle Lionel Richard dans L’aventure de l’art contemporain : «[…] s’il gomme toute représentation, c’est pour retrouver le réel dans son sens le plus profond. Récusant le faux réalisme, il pense accéder, dans la perte de la figuration, à un contact instinctif avec le monde réel et sensible. Devant la réalité, il est en quête d’une émotion intense qu’il transpose et fige ensuite dans la matière picturale […] ».
Olivier Debré s’éteint à Paris le 1er juin 1999 à 79 ans.