Publié le 1 octobre 2020 Mis à jour le 2 octobre 2020

Récompensées pour l'excellence scientifique de leur projet de recherche, les 35 Jeunes Talents de cette édition 2020 sont doctorantes et post-doctorantes et se verront attribuer une bourse d'un montant de 15 000 à 20 000 euros. Trois d'entre elles travaillent au sein d'un laboratoire de l'université Toulouse III – Paul Sabatier.


Coline MONCHANIN est doctorante en co-tutelle entre le Centre de recherches sur la cognition animale – Centre de biologie intégrative (CRCA-CBI – CNRS / UT3 Paul Sabatier) et le Cognitive neuropathology group, à l’université Macquarie de Sydney en Australie. Ses travaux consistent à étudier l’impact des métaux lourds sur le comportement et la cognition des abeilles, en développant une approche intégrative allant de l’observation des colonies au fonctionnement de leur cerveau. Elle souhaite, grâce à ses résultats, faire un pas significatif vers une meilleure compréhension du déclin des pollinisateurs afin de l’enrayer.
Laure-Anne POISSONNIER est post-doctorante au Centre de recherches sur la cognition animale – Centre de biologie intégrative (CRCA-CBI – CNRS / UT3 Paul Sabatier) et travaille sur les insectes et leurs comportements. Elle s’est par exemple intéressée à la façon dont s’organisent les colonies d’insectes, comme les fourmis, sans avoir de connaissance globale de ce qu'il s’y passe. Résultat : les fourmis arrivent à réguler leur nourriture et à éviter les embouteillages. En ce moment ses travaux portent sur les mouches et leur capacité à apprendre des unes des autres et à se copier.
Nadine SERHAN est doctorante à l’Unité différenciation épithéliale et autoimmunité rhumatoïde (UDEAR – Inserm / UT3 Paul Sabatier). Ses recherches actuelles portent principalement sur les liens entre le système nerveux et le système immunitaire. Dans l’eczéma ou la dermatite atopique, il a été montré qu’un dialogue existe entre les cellules immunitaires de la peau, les mastocytes, et les neurones sensoriels innervant la peau. Ces résultats et les mécanismes qui en découlent peuvent constituer une nouvelle piste pour des traitements futurs.
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