Lise Deniaud

Aujourd’hui, en stage chez Thales Alenia Space en tant qu’ingénieur développement logiciel en algorithmes de navigation spatiale, je réalise à quel point les expériences à l’étranger et les projets menés pendant mon cursus ont été déterminants dans mon parcours.

C’est en découvrant La racine carrée de l’été de Harriet Reuter Hapgood, en classe de seconde, que mon goût pour les mathématiques, l’astrophysique et l’instrumentation spatiale est né. Dès lors, j’ai su que je voulais évoluer dans un domaine alliant recherche et ingénierie spatiale.

Après un passage en classe préparatoire, j’ai choisi de me réorienter vers l’Université de Toulouse (anciennement Université Toulouse III - Paul Sabatier). Ce choix m’a permis de travailler sur des projets concrets et de réaliser plusieurs stages, aussi bien en recherche qu’en industrie, dans un cadre privilégié : Toulouse, capitale européenne de l’aéronautique et du spatial.

J’ai ainsi obtenu une licence en Physique, mention Parcours Spécial, ainsi qu’un diplôme universitaire associé. Cette formation m’a offert l’opportunité d’échanger avec des chercheurs et de mener un stage en astrophysique en Suède sur l'évolution orbitale des planètes à période de révolution ultra-courte. Parallèlement, ma participation à Universpace, l’université d’été du CNES, a renforcé ma volonté de combiner astrophysique et ingénierie spatiale. J’ai donc poursuivi avec un master mêlant ces deux disciplines.

En 2023, j’ai intégré le Master Sciences de l’Univers et Technologies Spatiales – Parcours Techniques Spatiales et Instrumentation (SUTS-TSI). La première année, commune avec le parcours ASEP (Astrophysique, Sciences de l’Espace et Planétologie), m’a permis d’explorer ces deux approches avant d’affiner mon projet professionnel. Un second stage de recherche aux Pays-Bas en astrophysique a enrichi ma vision du domaine spatial.

Ma deuxième année de master a été particulièrement formatrice : grâce aux nombreux intervenants du secteur spatial, j’ai mieux compris les attentes du milieu. Le projet annuel a été un vrai point fort : en équipe, nous avons conçu et construit un petit satellite destiné à être embarqué dans un ballon stratosphérique. Cette expérience, associée aux cours spécialisés et aux nombreux projets, m’ont permis d’affiner mon orientation professionnelle tout en développant des compétences directement applicables dans l’industrie.

Si je devais recommander l’Université de Toulouse, ce serait pour la diversité et la richesse de ses formations, son lien avec les grandes entreprises du spatial et la liberté d’exploration qu’elle offre. Que l’on veuille faire de la recherche ou travailler dans l’industrie, c’est un excellent point de départ pour évoluer dans ce secteur du spatial.

Stagiaire ingénieure développement logiciel en algorithmes de navigation spatiale

Thales Alenia Space

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