Bilan et rapport d'activité 2020-2023 de l’équipe présidentielle

En 2021, des travaux de définition de la gouvernance de la recherche ont été menés. Les rôles et responsabilités des nouvelles structures en lien avec les missions de la commission de la recherche (CR) ont été redéfinis avec une focale spécifique sur la mise en place des directoires constitués d’assemblées des directeurs d’unités de recherche par grands domaines scientifiques (ACTIHS, BABS, MST2I, SDM, UPEE). La croissance mesurable des contrats de recherche, des grands projets, des partenariats et des publications en accès ouvert sont les signes du développement de l’établissement et du renforcement de sa notoriété. Les nouveaux moyens investis en RH, le soutien et la facilitation au quotidien sur les aspects financiers, le pilotage et la coordination renforcés sont des gages de l’accompagnement à cette performance. Avec un taux de réussite aux appels à projets ANR génériques et spécifiques en nette augmentation (+ 38 %) depuis 2020 et la gestion de plus de 100 grands projets au sein de notre établissement, la recherche connait un réel dynamisme. A travers la signature de nouvelles conventions, les liens avec les organismes nationaux de recherche ont été renforcés. Ce bilan positif est possible grâce au travail et à la participation des directrices et directeurs d’unités, équipes de recherche, enseignantes-chercheuses, enseignants-chercheurs et directoires de recherche.

Dans le cadre du contrat pluriannuel 2021-2026, l’université propose depuis la rentrée 2022 de nouvelles offres de formation (nouveaux parcours et diplômes) et notamment : Bachelor universitaire de technologie ou encore la L-Flex à la FSI. La réforme des études de santé avec un accès selon les deux voies PASS et LAS a pu être mise en place dans les trois départements de la faculté de santé. L’université a su s’adapter aux évolutions des outils nationaux : la plateforme Mon Master et E-candidat. Suite à la crise sanitaire, un accompagnement à l’innovation pédagogique a également été réalisé, répondant aux demandes des enseignantes, enseignants, enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs désirant se former aux nouveaux outils. L’université est également porteuse de deux projets CMA, compétences et métiers d’avenir : Bio’Occ (biothérapies et bioproductions avec un budget de 4,28 M€) et FURII-Dem@ter (usages du numérique en santé avec un budget de 3,53 M€).
Concernant la vie étudiante, quatre cycles d’animations sont dorénavant proposés à nos étudiantes et étudiants durant toute l’année universitaire. La CVEC permet également de dynamiser les associations étudiantes et la mise en place du Conseil des étudiants encourage les étudiants à devenir acteurs de leur vie de campus. L’accompagnement social et la lutte contre la précarité ont été renforcés notamment avec la création de l’épicerie sociale et solidaire et des aides sociales plus ciblées.

Le pilotage de l’activité a été renforcé avec la création d’un comité stratégique des relations internationales ; d’une direction mobilités et formations internationales au sein du Domaine formation et vie universitaire et d’une direction de la coopération internationale au sein du Domaine recherche, innovation, valorisation et international. Des procédures ont été finalisées et des outils de pilotage mis en place.
Ce sont aussi de nombreuses collaborations internationales qui ont été renforcées afin d’accentuer notre mobilité à l’internationale et notamment sur les destinations stratégiques identifiées. L’université coordonne ou participe à de nombreux projets européennes ou internationaux comme par exemple INTEREGG SUDOE « Tr@nsnet ».

En renforçant le positionnement du Catalyseur Paul Sabatier et de la Fondation Catalyses, (sécurisation des opérations de mécénat, création d’un service commun), l’université consolide son développement vers l’innovation et les interactions socio-économiques. Pour exemple, près de 80 projets de création de start-up d’étudiants ou de personnels ont été accompagnés par le Catalyseur et la fondation réalise un travail important de cartographie partenariale et de recherche de mécénat.

Les rencontres hebdomadaires mises en place avec les organisations syndicales favorisent un climat social apaisé. De plus, le service de médecine et de prévention à l’attention des personnels a été renforcé par le recrutement de deux médecins, une psychologue du travail (arrivée prévue début 2024), une infirmière et une assistante sociale. Le déploiement du télétravail (près 800 télétravailleurs équipés et formés) a permis d’améliorer la qualité de vie au travail des personnels.
Un travail considérable a été entrepris pour l’accompagnement des carrières et notamment pour la revalorisation des régimes indemnitaires, la cotation des postes et s’est terminé par l’adoption de nouvelles lignes directrices de gestion. 2023 est marqué par un retour à la création d’emploi au sein de notre établissement. La fiabilisation du système d’information RH va être finalisée d’ici fin 2023 et permettra l’accès à l’ensemble des indicateurs sur ce domaine.

La création des directoires de la recherche, du conseil des étudiants et la refonte des statuts ont permis de renforcer la gouvernance de l’université.
La Faculté de santé, fusion des quatre facultés historiques, a vu le jour le 1er janvier 2022 ce qui permet d’avancer efficacement sur la création du Centre universitaire d’enseignement et de recherche en santé, CUERS. Le transfert de l’IUT de Tarbes a été accompagnée par l’université.
Des évolutions organisationnelles importantes ont été apportées afin de mieux répondre à un besoin de pilotage efficace de notre établissement, notamment la création des domaines Formation et vie étudiante (DFVU) et Recherche, innovation, valorisation et international (DRIVI) et de la direction du pilotage.
Ce bilan revient également sur les différentes actions menées concernant la responsabilité sociétale de l’université, la communication et la culture. Côté finances, il faut noter que d’importants chantiers de fiabilisation de la construction budgétaire en pluri-annualité et de pilotage financier (grâce au déploiement du SI décisionnel) ont été conduits.
Le budget de l’UT3, bien que sous forte contrainte inflationniste, maintient les ambitions de la gouvernance : qualité de vie au travail des collaborateurs, revalorisation des traitements, soutien aux programmes immobiliers engagés tout en absorbant la hausse du point d’indice et la pression du GVT.
L’université compte également sur le développement de ses ressources propres : activités de formation continue et d’apprentissage, activité contractuelle en recherche, relations internationales et formation, mécénat valorisé par la fondation Catalyses et la location des espaces et produit des colloques.
En 2023, l’université a réalisé son dialogue de performance avec l’État, exercice qui se substitue désormais aux précédents DSG et qui préfigure les Contrats d’objectifs, de moyens et de performance.
Entre 2020 et 2023 se sont plus de 40 000 m2 de bâti qui ont été ajoutés au patrimoine immobilier de l’université comme par exemple la construction de la Maison de la formation Jacqueline Auriol inaugurée en juin 2023 par la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. De projets ambitieux ont été lancés : la construction de la MEP ou encore la réhabilitation thermique de certains bâtiments. Le nouveau CPER intègre un large volet immobilier : CUERS, projet OMP… Ces réalisations sont possibles grâce à la capacité de notre établissement à piloter des opérations de façon pluriannuelle.
Sur le volet numérique, plusieurs avancées majeures ont pu être réalisées parmi lesquelles : la formalisation du schéma directeur du numérique, la mise en place du système d’information décisionnel ou encore la contribution active de l’université à la création du DataCenter Occitanie.

Sur le site toulousain, l’établissement est positionné en cheffe de file de l’animation et du développement. En effet, près d’un tiers des étudiants du site sont formés à l’UT3 et l’université est tutelle de 64 des 105 structures de recherche du site.
Concernant l’Université de Toulouse, l’UT3 est membre fondateur et a été impliquée tout au long de la construction du projet structurant TIRIS. Elle reste un partenaire engagé dans la sécurisation des appels à projets dans ce cadre. Le but de cette sécurisation étant d’aboutir à une répartition claire des rôles et responsabilités de l’UT et de ses partenaires afin de garantir le bon déroulement du projet TIRIS et de l’ensemble des projets de site