Au bord des routes, au coin des rues, dans le bitume, dans les sous-bois, on passe sans les voir et pourtant les plantes sauvages sont dans tous nos paysages.
Pleines de ressources, elles peuvent aussi s’inviter dans nos assiettes.
Alors emboitons le pas des pèlerins de Saint-Jacques-De-Compostelle du Xe et XVe, sur l’Aubrac, dans le Lot,
en pays Toulousain, et redécouvrons cette flore...
Découvrez une exposition sur les plantes sauvages dans les allées ombragées du Jardin Botanique Henri Gaussen.
2023 était l'Année Internationale du Mil. Et si cette céréale est bien connue en Afrique subsaharienne, en Inde ou encore en Chine, il reste souvent un mystère pour le monde occidental. Il est temps de le glisser sous le microscope... Trois petites lettres mais pas mal d’inconnus. Et pourtant, c’est sur cette céréale ou plutôt ces céréales, que l’Assemblée des Nations Unies via la FAO a décidé de braquer les projecteurs cette année. « Culture vivrière », « céréale ancestrale », « perle nutritive » le mil est porteur de mille et une histoires, et justifie pleinement le slogan de cette année internationale qui lui est consacrée : « Riche en patrimoine, plein de potentiel ». L'exposition "En plein dans le mil" met en lumière une céréale qui cumule des qualités précieuses et dont la production reste pourtant marginale. Sous la loupe, ces grains minuscules révèlent leur potentiel, et les mils s'imposent... comme des céréales d'avenir.
Un nom évocateur, une vie bien remplie, et un trésor en héritage.
Le nom d’abord, comme une bande annonce : Lapeyrouse. En occitan, la peyrouse c’est un lieu où l’on trouve des pierres. Et Philippe Picot de Lapeyrouse a laissé une collection de minéralogie importante et unique, constituée entre 1763 et 1818. A l'occasion de l'Année de la Minéralogie et de la Cristallographie, les spécimens de la collection de Picot de Lapeyrouse sortent des réserves pour une exposition itinérante.
Avec plus de 1600 minéraux conservés, la collection Picot de Lapeyrouse est un témoin de l'histoire des sciences en général, et de celle de la minéralogie en particulier.
Entre 60 et 80 % de la population du continent africain a recours à la médecine traditionnelle et donc à l’utilisation de la flore médicinale. L’exposition présente certaines plantes africaines et leurs usages curatifs, notamment dans la lutte contre le paludisme. Les remèdes de guérisseurs sont le moyen d’évoquer la recherche pharmacologique qui permet d’identifier les molécules actives entrant dans la composition de médicaments actuels. Un voyage dans le monde des soins africains, entre tradition et modernité.
L’exposition présente certaines plantes africaines et leurs usages curatifs, notamment dans la lutte contre le paludisme. Les remèdes de guérisseurs sont le moyen d’évoquer la recherche pharmacologique qui permet d’identifier les molécules actives entrant dans la composition de médicaments actuels. Un voyage dans le monde des soins africains, entre traditions et modernité.
Cette exposition, créée par Agnès Aubouy et François Chassagne du laboratoire Pharmadev (UT3/IDR), par Nathalie Séjalon-Delmas, Directrice du service des collections scientifiques (SCECCP) et du Jardin Botanique Henri Gaussen et par l’équipe du Jardin, mettra en valeur l’utilité de diverses plantes dans la pharmacopée africaine.
Lumière sur le Caudan
En 1895, René Koehler, professeur de zoologie, décide de doter son université de spécimens marins. Il organise une campagne de dragage des profondeurs du Golfe de Gascogne, à bord de l’aviso-remorqueur Le Caudan. Jamais une expédition de ce type n’avait été montée en France. 120 ans plus tard, lors de l’inventaire des collections de zoologie de l’université Paul Sabatier, des spécimens de la campagne sont découverts. C’est ce fragment d'histoire que cette exposition, cherche à mettre en lumière.