Nos actus scientifiques
- 17 février 2025Du champignon aux plantes, un transfert de gène vieux de 500 millions d’années à l’origine de nos écosystèmesUne équipe de scientifiques du Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV – CNRS/Toulouse INP/Université de Toulouse) de Toulouse vient de lever le voile sur un mécanisme insoupçonné de l’évolution des plantes. Une espèce de plantes jusque-là très peu étudiée, Marchantia polymorpha, contient dans son patrimoine génétique les traces d’un échange avec des champignons qui se serait produit il y a un demi-milliard d’années. L’étude, publiée le 17 février dans Nature Genetics, souligne que ce transfert de gène est à l’origine de la colonisation des terres émergées par le monde végétal.
- 13 février 2025« La mystérieuse maladie des pêcheurs » sénégalais : la coupable est une microalgue marine toxiqueEn 2020 et 2021, une mystérieuse maladie de peau a touché plus d’un millier de pêcheurs sénégalais, suscitant l’inquiétude et l’attention internationale. Une étude menée par un consortium scientifique international et publiée le 13 février dans la revue EMBO Molecular Medicine dévoile l’origine de cette maladie : une toxine produite par la microalgue marine Vulcanodinium rugosum déclenche une inflammation sévère des cellules de la peau. Cette étude met en évidence l’augmentation des risques liés aux toxines environnementales, exacerbée par les changements globaux. Elle ouvre des perspectives pour mieux surveiller et prévenir les impacts de ces toxines sur la santé humaine, tout en offrant de nouvelles opportunités thérapeutiques.
- 13 février 2025Quand la résistance aux antibiotiques renforce l'agressivité des bactériesChaque année, la bactérie Pseudomonas aeruginosa est à l’origine de centaines de milliers de décès à travers le monde faisant d’elle l’une des cinq bactéries les plus mortelles. Sa résistance croissante aux antibiotiques la rend d’autant plus inquiétante. Pour la première fois, un mécanisme complexe d’antibiorésistance et de virulence a pu être décrit par une équipe de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), et de l’Université de Toulouse, réunie au sein de l’Institut de recherche en santé digestive (IRSD) de Toulouse. Cette découverte majeure offre de nouvelles perspectives pour développer des thérapies capables de réduire la menace que représentent ces bactéries infectieuses. L’étude a été publiée dans Journal of extracellular vesicles, le 22 janvier.
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- Communiqué de presse - ERC 4D-STAR PDF, 272 Ko