Le premier MOOC scientifique en langue des signes française « Ensemble réduisons la présence de métaux toxiques dans notre assiette » revient pour une seconde édition !
Publié le 24 janvier 2022–Mis à jour le 27 janvier 2022
L’université Toulouse III – Paul Sabatier lance une nouvelle édition du premier MOOC scientifique incluant la langue des signes française (LSF).
En juillet 2021, le Conseil scientifique de l’éducation national (CSEN) a publié un rapport alarmant* qui souligne le manque d’accessibilité aux études universitaires pour le public sourd. Ainsi, leur insertion professionnelle est difficile et selon les derniers chiffres disponibles, le taux de chômage chez les sourds s'élèverait à 39 %, soit un taux près de quatre fois supérieur à la moyenne nationale (chiffres 2016 de Média Pi**). Il y a plusieurs années, Laure Laffont, ingénieure UT3, a remarqué que seuls 20 % des cours universitaires étaient interprétés en LSF. Face à ce constat, elle a décidé de lancer, en 2020, un MOOC accessible aux sourds : « Ensemble réduisons la présence de métaux toxiques dans notre assiette ».
Proposé par une équipe de scientifiques du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET-OMP) et du Centre d’étude et de recherche travail organisation pouvoir (CERTOP), ce MOOC permettra une sensibilisation aux risques environnementaux et sanitaires que représentent les métaux lourds. Entièrement traduit en LSF, il est gratuit et s’adapte au rythme de chacun et chacune.
Ce cours, qui débutera le 1er février 2022, abordera les nombreuses interrogations suscitées par les métaux lourds : les problèmes sociaux, économiques et sanitaires qu'ils provoquent, leurs origines humaines et naturelles, leurs trajets dans l'environnement jusqu'à notre alimentation et la manière dont les chercheurs analysent ces métaux. Il se déroulera sur quatre semaines :
La première est consacrée à l’explication de la problématique d’un point de vue sociologique, en lien avec la transition écologique.
La deuxième semaine permettra de comprendre ce que sont un métal lourd et ses sources.
La troisième fera le point sur le cycle biogéochimique de ces éléments et sur leurs trajets dans l’environnement jusqu’à notre alimentation.
La quatrième semaine, plus technique, montrera quelles sont les méthodes utilisées par les chercheurs pour étudier les métaux lourds.
L'effort de travail estimé est de 1h à 3h par semaine. Un court quizz sera proposé à la fin de chaque cours. Une attestation de réussite sera délivrée si le résultat équivaut à 75% de bonnes réponses.
