Nos autres actus scientifiques
- 31 janvier 2025Un instrument co-développé par un chercheur toulousain détecte des vents records à 33 000 km/h sur une exoplanèteA plus de 500 années-lumière de la Terre, des rafales de vent ont été flashées à 33 000 km/h sur l’exoplanète WASP-127b. Ce sont les bourrasques les plus rapides jamais mesurés sur une planète. Une prouesse technique rendue possible grâce à un spectrographe co-développé par Alexis Lavail, chercheur à l’Université de Toulouse au sein de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP – CNES/CNRS/UT). Cette avancée, publiée dans Astronomy & Astrophysics le 21 janvier, pourrait permettre de mieux comprendre les dynamiques climatiques et chimiques des planètes.
- 21 janvier 2025L’interférométrie atomique ouvre la voie à de nouvelles technologies quantiquesLes interféromètres atomiques permettent de réaliser des mesures de très haute précision, avec des applications variées, notamment la détermination de constantes fondamentales et le développement de capteurs inertiels. Des scientifiques du Laboratoire collision agrégats réactivité (LCAR – CNRS/UT) ont proposé des méthodes optimales de transport des atomes dans un réseau optique et réalisé ainsi un interféromètre atomique avec une séparation record en impulsion. Cette étude, publiée dans Nature communications, ouvre la voie à des interféromètres de nouvelle génération avec un potentiel remarquable pour des applications en physique fondamentale et en géophysique.
- 21 janvier 2025La majorité des microplastiques dans l’eau potable sont invisibles aux méthodologies actuellesUne étude menée par des scientifiques du Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement (CRBE - CNRS/IRD/Toulouse INP/UT) révèle que la majorité des microplastiques présents dans l’eau potable échappent aux détections actuelles en raison de leur petite taille (< 20 µm). En utilisant une approche novatrice basée sur la microspectroscopie Raman, les scientifiques appellent à réviser les normes européennes pour inclure cette fraction, qui représente un risque plus élevé d'intégration dans le corps humain. Publiée dans la revue Plos Water, cette recherche met en lumière l’importance d’une meilleure régulation des microplastiques dans l’eau potable.