Publié le 20 octobre 2021–Mis à jour le 20 octobre 2021
Sous l’impulsion et l’encadrement de Sylvestre Maurice, astrophysicien à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP), douze étudiants de première année de l’ISAE-SUPAERO ont réalisé un outil éducatif numérique de sensibilisation à l’exploration spatiale exploitable en classe, de la sixième à la terminale.
Le projet de mallette pédagogique « SuperCam – exploration martienne » a été initié par l’Académie de Toulouse, la CITE DE L’ESPACE, le CNES, le CNRS et l’ISAE-SUPAERO. Elaboré dans le cadre de la Cordée de la réussite « Ose l’ISAE-SUPAERO », il est le fruit d’une collaboration entre élèves ingénieurs, enseignants de collèges et lycées partenaires, ingénieurs, professeurs et chercheurs du CNES, de l’ISAE-SUPAERO, du CNRS et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, et médiateurs de la CITE DE L’ESPACE.
Piloté à l’échelle académique, ce projet aboutit aujourd’hui au déploiement national d’une boite à outils pédagogique combinant exercices, expérimentations, tutoriels, quiz, photos, vidéos et présentations interactives sur les grandes thématiques de l’exploration. Cette mallette est mise à disposition des enseignants de collèges et lycées et propose des séquences pédagogiques en lien avec la thématique de l’exploration spatiale.
Mise en ligne dans la rubrique éducative du site du CNES, la mallette pédagogique se compose de :
20 fiches pédagogiques pour les collèges, par niveau et par matière ;
20 fiches pédagogiques pour les lycées ;
Une présentation de l'exploration martienne et de l’instrument français SuperCam qui équipe le rover Perseverance de la Nasa ;
Une exposition photos ;
Plusieurs vidéos avec notamment des expériences scientifiques à réaliser en classe.
Pour Laetitia Bonnet, Professeure au Collège Louis Pasteur de Lavelanet, cette mallette est un ensemble de séances « co-construites » avec des étudiants et des enseignants. Ces séances sont « clé-en-main », elles peuvent être utilisées telles quelles. Elles sont en adéquation avec les programmes en vigueur, ce qui est rassurant pour les enseignants, et ont « la fraîcheur » des idées novatrices des étudiants. Comme l’ont dit certains des élèves « nous faisons des maths sans nous en apercevoir… ». L’année dernière, les séances n’étaient pas encore prêtes, il a fallu les construire avec les étudiants. Mais, maintenant, elles seront utilisables immédiatement et nous savons qu’elles sont bien pensées et bien construites, ce sera donc facilitateur pour la préparation de nos cours à l’avenir.