Publié le 25 septembre 2023–Mis à jour le 27 septembre 2023
L’État, la Caisse des Dépôts, le CNRS, la Région Occitanie et l’université Toulouse III – Paul Sabatier s’associent pour renforcer la filière régionale des mobilités intelligentes et durables. Fruit des rencontres des équipes de neOCampus, de l’université Toulouse III – Paul Sabatier, du CNRS, de la Stratégie Régionale d’Innovation (SRI) co-animée par l’État et la Région Occitanie, et du pôle Aerospace Valley, la plateforme autOCampus conduit des expérimentations de projets sur la mobilité du futur, en particulier sur les véhicules électriques, connectés et autonomes et leur infrastructure. Située sur le campus de l’UT3 à Rangueil et adossée à l’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (IRIT), elle se veut être une vitrine des savoir-faire de la communauté scientifique.
La plateforme de recherche, d’innovation et d’expérimentation autOCampus, coordonnée par Marie-Pierre Gleizes et Rahim Kacimi, enseignants-chercheurs UT3, a pour objectif de créer un lieu unique pour expérimenter in vivo les véhicules durables, connectés et autonomes tout en créant du lien entre la recherche publique, les industriels, le territoire et l’autorité organisatrice des transports urbains, la formation et les usagers de la mobilité de demain, en mutualisant les ressources et en générant des biens communs.
Lors de l’inauguration ont été présentés :
des véhicules autonomes : une navette autonome, trois droïdes, un véhicule open source.
l’infrastructure de communication incluant une 5G privée ;
l’infrastructure de géolocalisation de mesures de précision (position, vitesse, orientation) et d’intégrité (cartographie, sécurité) ;
un simulateur de conduite ;
l’ensemble de la chaîne d’acquisition, supervision et analyse des données issues des capteurs installés sur le campus.
Fort d’un appui du Pôle Aerospace Valley, pour le compte de ses adhérents, la plateforme de recherche et d’innovation autOCampus a bénéficié d’un soutien de la Région Occitanie de 1,4M€ soit 70% des coûts d’acquisition et de mise en œuvre des principaux équipements présentés. Les chercheuses et chercheurs de 8 laboratoires et structures de recherches académiques[1] ainsi que plusieurs industriels impliqués dans la réalisation de l’opération peuvent dès à présent tester leurs solutions en environnement réel.
S’inscrivant dans une stratégie d’établissement plus large avec le GIS neOCampus, l’UT3 implique également des partenaires couvrant le champ de la formation initiale et continu : Lycée Roland Garros et Gallieni, CMQE Transports et Mobilités Intelligentes.
Des investissements complémentaires au bénéfice d’autOCampus, ont également été réalisés par : Interreg-SUDOE, l’État – co-financé par Toulouse Métropole, par le biais du programme « Vilagil », lauréat de « Territoires d’innovation » de France 2030 –, le CNRS, la Région Occitanie et Toulouse Métropole.
Aux côtés de l’UT3, les autres partenaires académiques impliqués dans neOCampus développeront des nouvelles activités scientifiques et mobiliseront cette plateforme comme un véritable outil structurant d’accompagnement de la recherche.
Ces nouvelles recherches seront valorisées auprès de la fédération « MIDOC » porté par l’Université de Toulouse. Cette initiative de structuration de la recherche autour de thématiques d’avenir et au bénéfice du territoire a été impulsée par la Région Occitanie qui souhaite valoriser la communauté scientifique travaillant sur la mobilité et favoriser la production de nouvelles connaissances de haut niveau.
Ces travaux interdisciplinaires visent à apporter de nouveaux regards sur les changements de sociétés qui sont également le socle de l’Université de Toulouse à travers son programme scientifique structurant TIRIS, lauréat de 78M€ sur 10 ans financé à parité État/Région.
