Nos autres actus scientifiques
- 17 avril 2025L’oléiculture face à la réduction des précipitations et au changement de l’activité solaire en Méditerranée orientaleLa production d'huile d'olive est menacée par les sécheresses et la baisse de l'activité solaire. Une équipe de scientifiques du Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement (CRBE, CNRS/IRD/Toulouse INP/Université de Toulouse) s’est basée sur 8 000 ans de données et montre que la photosynthèse, cruciale pour la production de pollen, est en déclin. Publiée le 6 avril dans Communications earth and environment, l'étude met en garde contre l'incertitude de la durabilité des régions oléicoles à long terme en Méditerranée orientale.
- 24 mars 2025Le télescope Euclid rapporte ses premiers résultatsLancé le 1er juillet 2023, le télescope spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) a pour objectif d’étudier l’expansion de l’univers. Bien qu’il ne soit qu’au début de son utilisation, l'instrument rapporte déjà de nombreuses informations. Alain Blanchard, professeur à l’Université de Toulouse au sein de l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP - OMP, CNES/CNRS/Université de Toulouse), fait partie des scientifiques impliqués sur ce projet européen et met en lumière les premiers résultats obtenus, comme sur la morphologie des galaxies et leurs interactions avec leurs environnements.
- 17 mars 2025Être écologiste au 21e siècle, ce qu’en dit la presse nationale depuis l’an 2000Qu’est-ce qu’être « écologiste » ? A qui renvoie-t-on en employant ce terme ? Deux scientifiques de l’Université de Toulouse ont sondé la presse quotidienne nationale pour tenter d’y répondre. Leur rapport met en lumière des questions essentielles sur la représentation médiatique des écologistes, en particulier la visibilité des militants face à la prédominance des figures politiques.
- 6 mars 2025Au Chili, habitants et plantes unis pour révéler une pollution de l’airLe Chili est l’un des pays les plus touchés par la pollution environnementale en Amérique du sud. C’est particulièrement le cas dans la province de Chacabuco, au nord de la capitale Santiago, où la population locale alerte sur la dégradation de la qualité de l’air. Dans cette région, une équipe du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET-OMP – CNES/CNRS/IRD/Université de Toulouse), en collaboration avec des chercheurs du laboratoire de Géographie de l’environnement (GEODE – CNRS/Université Toulouse - Jean Jaurès) a croisé la perception des habitants avec des analyses géochimiques réalisées sur le terrain pour évaluer la pollution atmosphérique. Leur étude, publiée le 4 mars dans Environmental Geochemistry and Health, recommande l’utilisation de certaines plantes comme indicateurs du niveau de pollution de l’air.