Nos autres actus scientifiques
- 2 décembre 2024Prédiction chez les insectes : une fenêtre sur la complexité cognitive des cerveaux d'invertébrésLes fourmis possèdent des capacités cognitives suffisamment sophistiquées pour prédire avec précision les conséquences visuelles de leurs propres mouvements. Autrement dit, elles anticipent comment leur représentation visuelle va se transformer selon leur déplacement et ce qu’elles perçoivent de leur environnement. C’est ce qu’indique une étude menée par Océane Dauzère, doctorante à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein du Centre de recherche sur la cognition animale (CRCA-CBI – CNRS/UT3), publiée le 1er décembre dans Nature Communications. Ce résultat remet en question les limites cognitives des insectes, les rapprochant davantage des vertébrés.
- 27 novembre 2024A Toulouse, une école universitaire de recherche formera les prochains experts des maladies infectieuses émergentes à partir de la rentrée 2025La pandémie de COVID-19 a été l’exemple le plus frappant de maladie infectieuse émergente de ces dernières années. Les bouleversements des interactions entre l’humain et son environnement sont propices à une augmentation significative de ces nouvelles pathologies : arboviroses (Dengue, Zika, Chikungunya), Monkeypox, grippe aviaire… Renforcer notre capacité à prévenir, détecter et répondre à ces menaces est devenu crucial. C’est l’ambition de l’école universitaire de recherche UNITEID, lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » du plan France 2030. Porté par l’université Toulouse III – Paul Sabatier, ce projet réunit dix autres partenaires institutionnels et associe des scientifiques de 10 laboratoires de recherche ainsi qu’un réseau international d’instituts et universités partenaires, mais aussi des entreprises et start-up. Les premiers étudiants feront leur rentrée à partir de septembre 2025.
- 26 novembre 2024Les prairies anciennes sont indispensables à la santé des pollinisateurs et à l’équilibre de leur microbiote intestinalLes prairies on fait l’objet de nombreuses études, mais l’importance écologique de leur âge n’a été découverte que très récemment. Une équipe de chercheurs du Centre de recherche sur la biodiversité et l'environnement (CRBE, CNRS/IRD/Toulouse INP/UT3) et le Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA-CBI, CNRS/UT3) ont mis en évidence un effet positif de l’âge des prairies des vallées et coteaux de Gascogne sur la santé et le microbiote des pollinisateurs. Ces nouvelles données soulignent l’urgence de protéger les rares très anciennes prairies encore existantes. Leur étude a été publiée dans Functional Ecology le 20 novembre.